Bonjour Denize ou plutôt, Pauline, peux-tu te présenter ?
Bonjour la Sonothèque Normandie ! Alors je suis chanteuse et violoniste, j’essaie d’écrire des mots sur des notes.

Je crois savoir que tu as commencé la musique très jeune…
En effet, la musique est une histoire de famille chez nous. J’ai eu la chance qu’on m’offre mon premier (très) petit violon à l’âge de 4 ans.

Il y une mélancolie certaine qui s’échappe de tes titres, de fait, je me demande quel est ton moteur créatif ?
A l’époque où j’ai composé ces morceaux j’avais besoin d’exprimer certaines émotions qui me taraudaient pas mal, en restant peut être parfois un peu floue/pudique pour ne pas trop en dire non plus… Aujourd’hui d’autres envies de textes me traversent et j’ai moins besoin d’évoquer ces vieux sentiments, même si ce sont souvent les mêmes thèmes qui reviennent malgré tout.

Et puis la mélancolie est un état que j’accueille volontiers, juste entre la joie et la tristesse, elle est porteuse d’écriture dans mon cas.

Est-ce que la sortie de « Aube », ton premier EP (qui a fait forte impression, rappelons-le) t’a permis de débloquer ou d’accélérer certaines choses ?
Je ne sais pas s’il a fait forte impression mais disons que cet EP m’a permis de dire un premier « bonjour », et j’espère, d’ouvrir une petite voie à ce projet.

Tu écoutes quoi en ce moment ?
En ce moment j’écoute, Terre Noire, Sharon Van Etten, et Keren Ann. Aussi j’écoute en boucle Alexandra Savior, qui sort en ce moment des nouveaux singles… comme « Crying all the time » je trépigne d’impatience en attendant l’album.

Des artistes Normands à conseiller ?
Bien sûr : NUIT, White Velvet, Nobody’s cult, et Mezzanine. Et en plus c’est mes copains, j’ai trop de chance.